BlackBerry renforce son offre sécurité en rachetant Secusmart

BlackBerry vient d’annoncer le rachat de l’Allemand Secusmart, spécialiste du chiffrement des communications voix et données. Et équipe désormais Angela Merkel.

BlackBerry vient d’annoncer le rachat de l’Allemand Secusmart, spécialiste du chiffrement des communications voix et données, mais également des solutions de protection contre les écoutes sauvages. Secusmart adresse notamment les organisations gouvernementales, les entreprises, et les opérateurs télécoms.

Secusmart a récemment profité des révélations d’écoute d’Angela Markel par la NSA pour mettre en avant ses solutions. La chancelière allemande a notamment manifesté son intérêt pour les outils de l’éditeur lors de la dernière édition du CeBIT, à Hanovre, début mars.

BlackBerryUn BlackBerry Z10 sous BB10

Secusmart a en outre profité de cet événement pour annoncer un partenariat avec l’opérateur mobile Vodafone. L’application Secure Call de l’éditeur - développée initialement pour Android mais également prévue pour iOS et Windows Phone - sera distribuée outre-Rhin par l’opérateur pour 10 € par mois, d’ici la fin de l’année. Mais Secusmart dispose aussi d’une version BlackBerry 10 de sa solution de communications sécurisées.

Ce n’est donc pas une surprise si John Chen, PDG de BlackBerry, explique dans un communiqué que ce rachat “souligne nos efforts pour répondre aux coûts et aux menaces de sécurité croissants, depuis la protection de la vie privée jusqu’à la sécurité nationale. Cette acquisition renforce nos solutions de sécurité avec des technologies leader de chiffrement de la voix et des données et de protection contre les écoutes sauvages.”

Les conditions financières de l’opération n’ont pas été communiquées.

Mauvaise nouvelle toutefois pour le Canadien, Ford semble avoir décidé de remplacer les terminaux BlackBerry de ses collaborateurs par des iPhone, à commencer par 3 300 d’entre eux d’ici la fin de l’année, avec un objectif de près de 10 000 employés équipés d’ici à deux ans. Interrogé par nos confrères de Bloomberg, John Chen s’est refusé à commenter l’information.

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