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iPaas : trois critères pour comparer les offres

L’iPaas apporte une méthode très cloud de consommer les flux d’intégration. Il est toutefois difficile de comprendre l’étendue de chaque plateforme. Cet article vous donne 3 critères à prendre en compte.

Les entreprises s'appuient sur une formule complexe : associer différentes applications et des données internes à des services externes - parfois cloud -  et des données en provenance de partenaires. Impossible que cela puisse fonctionner en silo. L’heure est donc à l’interopérabilité. Et cela mène logiquement à des plateformes d'intégration dont l’efficacité repose sur leur capacité à s’appuyer sur les processus internes.

C’est là qu’entre en jeu l’iPaas (PaaS d'intégration). Ces plateformes prennent en charge les interactions entre diverses applications et données. Toutefois cela n’est pas exempt de limites et de risques qu’il convient de comprendre avant de se lancer.

Si l'objectif de l’iPaaS est d’interconnecter applications et données, il n'existe pas de caractéristiques et de fonctionnalités universelles pour chaque offre. Voici quelques lignes directrices de base pour comparer et évaluer les iPaas.

Workflows d'intégration

L'intégration est plurielle et constitue le résultat de plusieurs d'étapes ou de processus. Les éditeurs d’iPaas doivent proposer des outils et des fonctions qui permettent de créer et de gérer des workflows d'intégration. Certains outils comprennent également des méthodes intégrations pré-définies – très utiles pour les nouveaux utilisateurs. Par exemple, un utilisateur peut facilement cliquer sur une case pour relier son l'application sur site A à Salesforce, pour échanger des informations. Si des connecteurs sont pré-définis, ils doivent également  pouvoir être personnalisés.

Un iPaaS idéal doit également permettre de gérer le cycle de vie de l’intégration en aidant les utilisateurs à repérer et à corriger toutes formes de modifications des flux. Par exemple, l’on peut savoir si les erreurs sont le résultat de problèmes de connectivité, de stockage de données ou de changements d'API ou de format de données, l'équipe IT peut intervenir rapidement, en minimisant au maximum les éventuelles perturbations.

Suivi des performances

Un iPaaS doit proposer des outils de monitoring avancés pour l’ensemble des applications et des données intégrées et faciliter ainsi la surveillance de la disponibilité et des performances des applications. Si une intégration échoue, le problème peut être identifié et corrigé. Cela permet de savoir si les applications tombent en panne ou si le service se dégrade.

Avant de choisir, il convient de demander à son fournisseur quelles sont les fonctions de journalisation, d'audit ainsi que les fonctions connexes du service. Cela est particulièrement important pour les entreprises soumises à des règles de conformité réglementaire ou celles liées à la gouvernance de l’entreprise. On doit pouvoir par exemple générer des rapports qui détaillent les comportements et les données partagées via l’iPaaS.

Expérience utilisateur

Si bien choisi, un iPaaS permet aussi de réduire les contraintes liées à l'hébergement et à la gestion des outils sur site. Les utilisateurs s'attendent à des fonctionnalités semblables à celles du cloud, comme le libre-service et l'élasticité. Il est alors nécessaire de vérifier si l‘offre fonctionne à la bonne échelle pour vos processus métier et si les utilisateurs peuvent facilement créer de nouvelles intégrations – ou modifier celles en place. Les applications des entreprises ne sont pas statiques. Si l'entreprise adopte un nouvel outil SaaS en RH, par exemple, l’IT doit pouvoir mettre à jour son iPaas pour intégrer cette nouvelle application dans les workflows, sans l'intervention du fournisseur de la solution.

 

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