Avantages et inconvénients de l’adoption du VDI en 2023

Déterminer comment héberger et gérer des postes de travail pour l’ensemble d’une organisation est une tâche majeure, c’est pourquoi les chefs d’entreprise doivent comprendre le marché moderne du VDI avant de prendre cette décision.

Comme toute autre technologie, les postes de travail virtuels et le VDI présentent des avantages et des inconvénients. Par conséquent, avant de décider de mettre en œuvre cette technologie, les entreprises doivent déterminer si le VDI leur convient.

Les entreprises ne doivent pas se précipiter dans un achat, mais le VDI nécessite un processus d’installation exceptionnellement long et gourmand en ressources. Les entreprises doivent donc prendre le temps d’évaluer les avantages et les inconvénients du VDI sur le marché moderne de la virtualisation des postes de travail.

Avantages et inconvénients de la mise en place d’un VDI moderne

Le plus grand avantage des postes de travail virtuels est peut-être le fait que les équipes informatiques peuvent les rendre beaucoup plus sûrs que les postes de travail physiques. Comme les postes de travail virtuels s’exécutent sur un serveur dorsal, les entreprises peuvent les verrouiller pour empêcher toute modification ou installation non autorisée de logiciels. Si un utilisateur parvient à modifier quoi que ce soit, les administrateurs peuvent réinitialiser le poste virtuel à la fin de la session.

Un autre avantage des postes virtuels est la facilité d’administration. Il est généralement beaucoup plus facile de gérer de manière centralisée une collection de postes virtuels qu’une collection de PC physiques. Les postes de travail virtuels fonctionnent également bien dans les environnements BYOD. En fonction de la plateforme de virtualisation, les entreprises peuvent fournir un poste virtuel à plusieurs types d’appareils différents.

Bien entendu, les postes de travail virtuels présentent certains inconvénients, dont la complexité.

Les déploiements de postes virtuels impliquent un grand nombre de composants différents, ce qui tend à rendre le dépannage plus difficile que dans un environnement de postes physiques. Cette complexité signifie également que le coût initial est généralement élevé. Une organisation doit acheter et déployer plusieurs composants avant de pouvoir fournir le premier poste de travail virtuel. Ces composants varient selon la plateforme, mais peuvent inclure des hôtes de virtualisation, des équilibreurs de charge, des serveurs de sécurité, etc.

Il y a également des coûts de licence à prendre en compte, et les coûts de licence VDI peuvent être assez élevés. Dans un environnement qui utilise des postes de travail physiques, chaque poste de travail a besoin d’une licence de système d’exploitation. Les postes de travail virtuels nécessitent également une licence de système d’exploitation. Cependant, les utilisateurs doivent toujours utiliser un appareil physique pour accéder à leur poste virtuel et cet appareil physique, quel qu’il soit, aura besoin d’une licence pour son système d’exploitation natif.

Cette licence de système d’exploitation natif n’est pas un problème pour certains appareils. Si un utilisateur travaille à partir d’un iPad, par exemple, la licence du système d’exploitation est incluse dans l’appareil. En revanche, si l’utilisateur accède à l’environnement de postes virtuels à partir d’un PC Windows, deux licences de système d’exploitation sont nécessaires : une pour le système d’exploitation natif et une pour le poste virtuel. Ces licences de système d’exploitation de poste s’ajoutent aux licences de serveur et aux licences d’accès client éventuellement requises. Là encore, les exigences en matière de licences varient selon la plateforme et certaines organisations ont constaté que l’utilisation d’une technologie open source permettait de réaliser des économies significatives.

Il est également important de se demander si les applications des utilisateurs fonctionneront sur un poste virtuel. Si la plupart des applications fonctionnent généralement bien dans un environnement de poste virtuel, certaines nécessitent des modifications mineures. Il existe également des applications qui ne fonctionnent pas ou qui ne sont pas autorisées à être utilisées dans des environnements de poste virtuel.

Les administrateurs de postes de travail virtuels doivent concevoir avec soin les environnements afin d’éviter tout point de défaillance unique. Cela signifie investir dans des hyperviseurs redondants, des courtiers de connexion, des équilibreurs de charge, etc. La redondance améliore la fiabilité et les performances, mais elle augmente également les coûts de matériel et de licence. Cela aura une incidence sur les coûts initiaux et les paiements récurrents, ainsi que sur les coûts globaux d’assistance et de maintenance.

Le VDI est-il encore pertinent en 2023 ?

Compte tenu des coûts et de la complexité associés au VDI, les organisations doivent prendre le temps de se demander s’il est encore une option viable en 2023.

D’une certaine manière, le VDI est toujours d’actualité. Ces dernières années, les tendances telles que le travail hybride et le BYOD ont gagné du terrain, de sorte que les utilisateurs travaillent fréquemment en dehors du bureau en utilisant une grande variété d’appareils. Le VDI peut grandement contribuer à relever les défis associés au BYOD et au travail hybride, car il permet aux utilisateurs de travailler à partir d’un poste de travail d’entreprise soigneusement configuré et sécurisé, quels que soient l’endroit d’où ils travaillent et le type d’appareil qu’ils utilisent. En outre, le bureau virtuel sert de couche d’abstraction, ce qui réduit les risques qu’un utilisateur enregistre des données d’entreprise sur son appareil personnel.

Bien qu’il existe encore des implémentations VDI utilisées dans des environnements de production, l’industrie informatique s’éloigne largement du VDI en faveur du DaaS.

Une autre raison pour laquelle une organisation pourrait choisir d’utiliser le VDI en 2023 est la nécessité de prendre en charge les applications existantes. L’un des avantages des environnements VDI est que la plupart des plateformes VDI offrent aux administrateurs une grande flexibilité dans la configuration des postes virtuels. Cela signifie qu’une organisation peut être en mesure de configurer un poste virtuel pour exécuter des applications personnalisées et patrimoniales, alors que l’exécution de la même application sur une plateforme cloud n’est pas envisageable.

Les organisations pourraient également choisir de continuer à utiliser des postes VDI en 2023 pour des raisons juridiques ou de conformité. Les environnements VDI permettent aux postes virtuels de s’exécuter sur des machines virtuelles dans le centre de calcul de l’organisation. Cela peut permettre à une organisation de se conformer plus facilement à certaines réglementations.

Enfin, il y a aussi des raisons commerciales à prendre en compte. En particulier, si une organisation a investi dans un environnement de poste virtuel coûteux, il peut sembler peu prudent d’abandonner cet investissement simplement pour passer à un environnement de poste en mode service (DaaS) basé sur le cloud. Cela peut être particulièrement vrai si l’organisation n’a pas encore complètement amorti le coût du matériel ou si elle est liée par des contrats d’assistance à long terme.

DaaS comme alternative à la VDI moderne

Bien qu’il existe encore des implémentations VDI utilisées dans des environnements de production, l’industrie informatique s’éloigne largement du VDI en faveur du DaaS. En fin de compte, le DaaS peut ne pas être moins coûteux que le VDI lorsqu’il est mesuré sur le long terme, mais il y a des avantages indéniables à utiliser le DaaS.

Le plus grand avantage est que le DaaS est généralement proposé en tant que service managé, ce qui signifie que les responsables IT n’ont pas à se préoccuper de l’administration ou de la maintenance de l’infrastructure sous-jacente. L’hébergeur s’occupe de tout, de la gestion des correctifs aux mises à jour du matériel.

Un autre avantage de l’utilisation du DaaS est qu’en déplaçant les postes virtuels hors d’un centre de calcul, les organisations peuvent libérer une quantité considérable de bande passante Internet pour d’autres usages. Cela est particulièrement vrai si la plupart des utilisateurs travaillent à distance.

Enfin, le DaaS sera probablement le choix le plus évident pour les organisations qui commencent à peine à utiliser des postes de travail virtuels. La mise en place d’un environnement VDI à partir de zéro nécessite un investissement initial important et un temps considérable. La mise en place d’un environnement VDI requiert également certaines compétences de la part du service informatique et peut prendre une part importante de son temps, avec pour effet de détourner des ressources d’autres tâches. En revanche, les entreprises peuvent mettre en œuvre un environnement DaaS en quelques heures et pour une petite fraction du coût de démarrage du VDI.

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