Postes de travail : avant de passer au DaaS, pensez au PCaaS

Le PCaaS, une offre injustement méconnue

L’une des raisons pour lesquelles on ne parle pas souvent du PCaaS est qu’à première vue, le PCaaS ressemble au leasing de PC, qui a été la première façon pour les entreprises de transférer leurs coûts de terminaux du Capex à l’Opex. Mais les similitudes s’arrêtent là, car la location de PC n’était qu’une méthode d’approvisionnement alternative. Il incombait toujours au service informatique d’imager, de déployer et de gérer les appareils.

Le PCaaS se distingue du leasing, car il ajoute des services de gestion et de cycle de vie, ainsi que la tarification par abonnement basée sur la demande, le tout à un prix mensuel par appareil et à des conditions variables.

Une autre raison qui pourrait expliquer pourquoi on parle peu du PCaaS est que, si tous les principaux fournisseurs proposent cette offre, seul Dell utilise cette dénomination. HP et Lenovo utilisent le terme Device-as-a-service, ou DaaS, qui se confond facilement avec Desktop-as-a-Service et même avec Data-as-a-Service. Le fait que le Device-as-a-Service et le Desktop-as-a-Service soient similaires en termes de concept et de signification ou que les équipes chargées des achats soient généralement les mêmes achève de semer la confusion.

Il est tout à fait possible qu’une entreprise utilise à la fois du Desktop-as-a-Service et du Device-as-a-Service – et peut-être même du Data-as-a-Service. Gageons que les fournisseurs standardiseront le terme PCaaS, parce qu’il deviendrait beaucoup plus simple de raconter l’histoire de ses cas d’usage sans nécessairement embrouiller le public.

Les avantages du PCaaS

Avec le PCaaS, ce sont juste de vrais PC, comme d’habitude. Quel que soit le nombre de postes de travail virtuels existants, il ne représentera toujours qu’une fraction du nombre de terminaux utilisés. Les entreprises déploient des ordinateurs de bureau et des ordinateurs portables traditionnels depuis 30 ans. La mise en œuvre d’un programme PCaaS leur permet de continuer à le faire tout en optimisant les processus d’approvisionnement, de déploiement, de gestion et de mise hors service.

Et cela en transférant les coûts vers de l’Opex. En fin de compte, les entreprises bénéficient de nombreux avantages sans trop de perturbations.

Les entreprises peuvent utiliser du PCaaS et de la virtualisation. La virtualisation des postes de travail et le PCaaS ne s’excluent pas mutuellement. Même si vous parvenez à déployer un environnement DaaS complet qui vous aide à optimiser tous vos flux de travail et vous permet de bénéficier d’une tarification à l’usage, vos utilisateurs ont toujours besoin de vrais points d’accès.

Si votre entreprise fournit ces terminaux, vous êtes toujours confronté aux mêmes enjeux en matière d’approvisionnement et de gestion du cycle de vie des appareils. L’adoption d’une stratégie pour les terminaux de type PCaaS peut vous aider à achever la transition vers un modèle moderne, axé sur les services.

Les PC fournis en PCaaS apportent des avantages similaires à la virtualisation des postes de travail. Si une entreprise ne connaît pas le PCaaS, elle peut penser que la virtualisation des postes de travail – en particulier le DaaS – serait le seul moyen d’atteindre ses objectifs. Le problème est que le passage à la virtualisation des postes de travail n’est pas anodin ; il s’agit d’un projet de grande envergure qui implique de modifier fondamentalement le fonctionnement habituel de l’entreprise. Or, ce point est le problème numéro un de presque tout.

Le PCaaS est-il toujours la meilleure option ? Non, le VDI et le DaaS présentent des avantages supplémentaires, et il ne s’agit en aucun cas de dire que le PCaaS est une alternative à part entière ou meilleure. Cependant, si votre objectif principal est de transférer les coûts vers l’Opex et d’alléger la charge des équipes de gestion sans trop perturber les procédures et les flux de travail existants, le PCaaS vaut la peine d’être examiné.