Dossier AWS re:Invent 2025 : ce qu’il faut en retenir

Introduction

Début décembre se tenait à Las Vegas l’édition 2025 de la grande conférence re:Invent de l’hyperscaler américain AWS. Détenant près d’un tiers du marché mondial des fournisseurs de cloud (contre 20 % pour Azure, 13 % pour GCP, 3 % pour OCI), la filiale d’Amazon a plus particulièrement tâché de démontrer pendant une semaine son avance en matière d’infrastructure à la demande (IaaS) et de plateformes prêtes à l’emploi pour l’IA. Le présent dossier regroupe les principales annonces.

En termes d’IaaS, on retiendra le lancement d’une nouvelle génération de ses propres puces, l’accélérateur Trainium et le processeur Graviton, pour motoriser une partie des machines virtuelles et services qu’il commercialise. Ces technologies sont positionnées comme plus économes en énergie que les GPU Nvidia et les processeurs x86 que le géant du cloud continue par ailleurs de proposer.

Autre annonce d’importance, le kit AWS Transform d’aide à la migration des datacenters sur site vers le cloud évolue dans une version dite Custom. Censée automatiser tout le processus d’un passage de VMware à EC2, de Windows à Linux, ou encore de Cobol à Java, celle-ci apporte la possibilité aux équipes clientes comme à leurs partenaires d’insérer leurs propres moulinettes pour prendre en compte les spécificités de chaque déploiement.

Concernant l’IA, AWS a dévoilé Amazon Nova 2, la troisième génération de sa collection de grands modèles de langage (en comptant Titan) qui, à défaut d’être plus performants que Gemini 3, du concurrent GCP, sont davantage personnalisables.

Le tout récent framework AgentCore, véritable boîte à outils pour bâtir ses propres agents d’IA, évolue déjà, quant à lui, avec, d’une part, un nouveau moteur de règles pour gérer les interactions entre IA et, d’autre part, une mémoire dite à long terme pour qu’un chatbot se souvienne de l’historique de ses échanges avec un utilisateur. Évoquons aussi l’arrivée d’agents d’aide au développement, dits Frontier, dont ceux qui enrichissent l’IDE maison Kiro en lui donnant la capacité de comprendre comment travaille son utilisateur.

Cet événement a aussi vu l’arrivée d’une nouvelle déclinaison du système de stockage S3, désormais capable de stocker des vecteurs pour qu’une IA y puise directement des informations, en minimisant les coûts d’utilisation. Dans le même ordre d’idées, les bases de données prêtes à l’emploi de l’hyperscaler bénéficient de nouvelles formules commerciales pour réduire leurs prix.

Enfin, re:Invent 2025 a également été l’occasion de rencontrer des entreprises françaises qui ont fait le choix de confier leur IT à AWS, malgré le manque de souveraineté que lui reprochent les gouvernements européens. Elles expliquent les raisons techniques qui les ont motivées, mais aussi les enjeux commerciaux. En effet, pour des startups qui ont l’inconvénient de ne pas être nées dans la Silicon Valley, AWS est avant tout un apporteur d’affaires sur le marché nord-américain.

1IaaS-

Des instances plus performantes et une migration plus efficace vers le cloud

2IA-

Plus de moyens pour les développeurs

3Données-

Des solutions pour réduire les coûts

4Utilisateurs-

Des raisons technologiques et économiques de choisir AWS