SNW 2008 : le stockage se met, lui aussi, au vert

Si l'on en croit Dave Robertson, le PDG de la division stockage de HP rencontré à l'occasion de Storage Networking World à Orlando, la transformation et la consolidation du datacenter passeront indubitablement par le stockage.

Si l'on en croit Dave Robertson, le PDG de la division stockage de HP rencontré à l'occasion de Storage Networking World à Orlando, la transformation et la consolidation du datacenter passeront indubitablement par le stockage. C’est un des messages qui revient à l’esprit à l’annonce de l’alliance entre les deux plus influents groupes industriels autour de l’informatique verte, le Green Storage Initiative (GSI) et le Green Grid.

D’un côté, le GSI, créé par la SNIA (Storage Networking Industry Association), qui rassemble près de 400 membres issus de 25 industriels. Leur problématique : promouvoir un stockage plus vert en établissant des guides de bonnes pratiques, des plans de formation et en assurant des liaisons avec d’autres groupes industriels. Des méthodes de benchmark et de mesure de la consommation y sont également conçues.

De l'autre, le Green Grid, dont la mission est de travailler à rendre plus écologiques les centres de calculs, en réfléchissant à la question dès leur conception, mais aussi en opérant une sélection plus drastique des équipements et notamment des serveurs.

Se rapprocher du gouvernement fédéral

Pour Vincent Franceschini, le président de la SNIA, cette alliance relève du bon sens : l’amélioration du stockage écolo s’inscrit dans celle du datacenter. Le rapprochement est donc inévitable et surtout nécessaire pour le marché. « Le Green Grid ne veut pas réinventer la roue et regarde ce que les autres groupes ont à proposer en termes de Green IT. Au lieu de travailler sur des outils de mesures séparément, nous avons décidé d’aligner nos efforts », commente-t-il. A la clé, la mise en commun des ressources et le développement de standards et de bonnes pratiques qui regrouperont les expertises de deux camps.

Reste que ce rapprochement est sans doute dicté par une autre raison, plus stratégique : le Green Grid entretient d'étroites relations avec l’EPA (Environmental Protection Agency – l’agence gouvernementale US de la protection de l’environnement) qui, suite à une loi du congrès américain, doit choisir une organisation pour coordonner les travaux autour des centres informatiques "verts". « Et ce sera probablement au Green Grid de réunir l’ensemble des composants », explique Wayne Adams, membre du board de la SNIA. Ce qui donnera un poids supplémentaire aux 25 sociétés membres du GSI.

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