Suicides chez France Télécom : le numéro deux fait office de fusible

Alors que le Pdg, Didier Lombard, a été conforté du bout des lèvres dans ses fonctions par le gouvernement, c'est le numéro deux du groupe, Louis-Pierre Wenès, qui fait les frais de la vague de suicides (24 en dix-huit mois) qui frappe les salariés de l'opérateur historique.

Alors que le Pdg, Didier Lombard, a été conforté du bout des lèvres dans ses fonctions par le gouvernement, c'est le numéro deux du groupe, Louis-Pierre Wenès, qui fait les frais de la vague de suicides (24 en dix-huit mois) qui frappe les salariés de l'opérateur historique. Il sera remplacé au poste de directeur général adjoint chargé des opérations France par Stéphane Richard. Cet ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, arrivé chez France Télécom début septembre, est appelé à remplacer Didier Lombard en 2011, ce dernier étant alors atteint par la limite d'âge.

Ancien consultant, Louis-Pierre Wenès est arrivé en 2002 au sein du groupe France Télécom, d'abord comme directeur des achats et de l'amélioration de la performance. Depuis 2006, il supervisait les opérations en France et la transformation du groupe. Louis-Pierre Wenès était la cible des syndicats qui l'accusaient d'avoir mis en place une forme de management par le stress.

En poussant Stéphane Richard aux côtés de Didier Lombard, très critiqué pour sa gestion approximative de la crise, le gouvernement tente de sauver l'agenda qu'il avait mis en place pour la transition à la tête de l'opérateur historique.

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