Perquisitions chez France Télécom suite à la vague de suicides

France Télécom / Orange a confirmé que des perquisitions avaient eu lieu au sein de son siège parisien, place d’Alleray, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à la suite de la très dramatique vague de suicides de 2008.Cette information judiciaire avait été ouverte en 2010 après une plainte pour «harcèlement moral», déposée par le syndicat Sud.

France Télécom / Orange a confirmé que des perquisitions avaient eu lieu au sein de son siège parisien, place d’Alleray, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à la suite de la très dramatique vague de suicides de 2008.
Cette information judiciaire avait été ouverte en 2010 après une plainte pour «harcèlement moral», déposée par le syndicat Sud. En avril 2010, le syndicat CFE-CGC/UNSA s’était également porté partie civile.

Selon la CFE-CGC/UNSA France Télécom - Orange, des perquisitions auraient également été menées aux domiciles de Didier Lombard (Pdg à l’époque des faits) et Olivier Barberot.

«Dans le cadre d’une information judiciaire ouverte contre X au Tribunal de Grande Instance de Paris, des opérations de perquisition ont eu lieu aujourd’hui mardi, et se poursuivent actuellement», affirme FT dans un communiqué, ajoutant que «l’opération de ce jour [le 3 avril, NDLR] constitue la suite normale de l’instruction en cours».

«Si la responsabilité morale de Didier Lombard et de son équipe est avérée dans la crise sociale qui a éclaté en 2009, la Justice doit désormais statuer sur leur responsabilité pénale», a souligné de son côté la la CFE-CGC/UNSA France Télécom - Orange.

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