WebOS aurait dû avoir trois ans pour faire ses preuves

Avril 2010 : HP crée la surprise en annonçant son intention de racheter Palm.

Avril 2010 : HP crée la surprise en annonçant son intention de racheter Palm. Avec cette opération, HP fait surtout l’acquisition d’un OS mobile reconnu, WebOS, qui aurait pu lui permettre de contrôler l’ensemble de la chaîne allant du matériel au logiciel, un peu à la manière d’Apple ou de RIM avec leurs plateformes respectives. Mais voilà, fin août dernier, Léo Apotheker annonce l’arrêt des activités liées aux tablettes et aux smartphones WebOS. Les rumeurs se multiplient et évoquent plusieurs scénarios, de la vente de licences ou la cession pure et simple de l’OS mobile. Finalement, HP décidera d’en ouvrir le code. 

Dans les colonnes de nos confrères de The Verge, l’ancien directeur technique de HP Phil McKinney, lève le voile sur les coulisses de l’aventure. Et d’expliquer ainsi que HP prévoyait initialement d’accorder trois ans à WebOS pour gagner en maturité - tant technique que commerciale. Mais c’était avant l’arrivée de Leo Apotheker aux commandes du groupe. Selon nos confrères, le nouveau PDG de HP aurait manqué de patience face aux lents progrès du groupe dans le domaine de la mobilité. Pour Phil McKinney, «c’est un exemple du non engagement de ressources à long terme et d’absence de patience pour l’innovation.» Et de se dire «très déçu» de cette décision.

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