Pour Oracle, les objections de Bruxelles sont le fruit de mauvaises interprétations

Sur la base de la réponse d'Oracle à la Commission européenne que nos confrères se sont procuré, le Financial Times détaille ce matin le système de défense de l'éditeur, qui doit justifier en cette fin de semaine auprès de Bruxelles l'innocuité de son rachat de Sun sur le marché des bases de données.

Sur la base de la réponse d'Oracle à la Commission européenne que nos confrères se sont procuré, le Financial Times détaille ce matin le système de défense de l'éditeur, qui doit justifier en cette fin de semaine auprès de Bruxelles l'innocuité de son rachat de Sun sur le marché des bases de données. Selon Oracle, "beaucoup si ce n'est la plupart" des deux douzaines de clients cités par la Commission dans sa déclaration d'objections "ne vont pas dans le sens de la théorie de la Commission sur les dommages concurrentiels".

La société de Larry Ellison fait aussi valoir que les avis de quelques très grands comptes, comme General Electric, Fujitsu, Siemens ou le Nasdaq, ont simplement été ignorés par Bruxelles.

Parmi les opposants à l'intégration de MySQL (aujourd'hui dans le giron de Sun) à Oracle, Bruxelles peut compter lors des deux jours d'audition se terminant ce soir sur l'appui de SAP, Microsoft et Monty Widenius, le co-fondateur de la base de données libre.

Rappelons que, mercredi, Neelie Kroes, commissaire à la Concurrence, s'était déclarée optimiste quant à la résolution du différend opposant la Commission à Oracle. Les arguments peu conciliants mis en avant hier par l'éditeur ont peut-être douché cet optimisme.

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