Citrix va plus loin dans l’optimisation du VDI avec Atlantis Computing

L’éditeur s’est associé à Atlantis Computing pour sa solution convergée s’intégrant avec XenServer qui doit réduire le délai de déploiement de XenApp et de XenDesktop.

VDI Illustration

Citrix vient de s’associer à Atlantis Computing. Ce dernier propose une solution convergée s’intégrant avec XenServer, Atlantis USX qui permet de consolider, dans un même pool virtuel, toutes les ressources de stockage disponibles. La couche d’administration permet de définir la capacité, les niveaux de performances et de disponibilité des volumes de stockage virtuels en fonction des machines virtuelles ou des applications exécutées.

En outre, USX embarque une couche de déduplication des données en temps réel visant à optimiser l’utilisation des ressources de stockage physiques, mais également les entrées/sorties. Le tout fonctionnant sur des serveurs x86 standard.

Dans un communiqué, Atlantis Computing souligne que « combinée avec Citrix XenDesktop ou XenApp [sa] plateforme fournit une expérience applicative riche » pour un coût par poste de travail virtuel global de 187 $ - « en incluant le matériel serveur, le stockage flash local, et Atlantis USX ».

Quant aux capacités de déduplication, selon l’éditeur, elles permettent de multiplier par un facteur de 10 au maximum les performances et les capacités de stockage : « jusqu’à 90 % des entrées/sorties sont traitées en mémoire vive pour réduire la latence et accroître les entrées/sorties ».

Un stockage In-Memory pour doper la performance VDI

Lors d’une rencontre dans la Silicon Valley, fin 2013, Atlantis Computing a pu nous détailler le fonctionnement de sa technologie.

D’un point de vue architecture, une VM dite ILIO est installée sur chaque hôte. Sa fonction est de servir le plus vite possible les requêtes I/O en lecture et en écriture des VM VDI installées sur l’hôte. Pour cela, la VM ILIO stocke l’ensemble de ses informations en mémoire.

Elle est l’unique interlocuteur des VM pour les VM non persistantes.

Pour les VM persistantes, une seconde VM ILIO, baptisée « Replication Host », vient compléter la VM ILIO installée sur chaque serveur hôte. Cette seconde VM est utilisée comme cible de réplication par les VM ILIO pour centraliser une copie maître des données des utilisateurs.

Lorsqu’un utilisateur se connecte à son poste de travail, il est routé par un broker vers un serveur VDI et le Session Host de ce serveur commence alors à répliquer les données dont il a besoin depuis le Replication Host.

La beauté de cette architecture est qu’une fois la VM chargée, les données des utilisateurs sont d’abord compressées et dédupliquées puis écrites en mémoire sur le session host, assurant des performances optimales. Ensuite, ces écritures sont répliquées vers le Replication Host, ce dernier gérant l’écriture des données vers une baie de stockage afin d’assurer la persistance.

Les données sont dédupliquées et sérialisées avant écriture afin là encore d’optimiser les performances et la capacité utilisée.

Le stockage au cœur du VDI

Atlantis Computing fait partie de ces spécialistes de l’optimisation de l’utilisation des ressources de stockage dédiés aux infrastructures VDI. Il était d’ailleurs présent sur l’édition 2014 de Citrix Synergy, à Anaheim, aux côtés de Pure Storage, SolidFire ou encore Tintri et X-IO.

Ce partenariat avec Citrix fait suite au rachat, par l’éditeur, de Sanbolic, dans la même perspective d’amélioration de l’expérience utilisateur en VDI. Le signe, peut-être, que le socle technologique de la virtualisation du poste de travail est arrivé à maturité et que les problématiques se sont déplacées sur des composants de l’infrastructure sous-jacente. A commencer par le stockage.

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