Microsoft ouvre (timidement) Windows 10 aux applications Android

L’éditeur va permettre de répliquer en temps réel l’affichage d’un terminal mobile Android sur un PC équipé de son système d’exploitation client. Le tout mettra à profit le Bluetooth.

Microsoft vient d’entamer la distribution de la pré-version 18356 (19H1) de Windows 10, à l’intention de ses utilisateurs dits insiders. L’une des principales nouveautés touche à l’intégration avec Android. Comme l’indique l’éditeur dans un billet de blog, la prochaine mise à jour importante de Windows 10 va permettre d’accéder aux applications de son terminal mobile Android directement depuis un PC. Mais pas avec tous ceux-ci, ni avec tous les terminaux mobiles.

Ainsi, du côté des ordinateurs, il faudra dans un premier temps se contenter de la Surface Go. Pour les appareils mobiles, Microsoft limite pour l’heure la fonctionnalité aux Galaxy S8 et S9 de Samsung. Mais là encore, le support à d’autres équipements sera ajouté graduellement.

En fait, Microsoft indique deux conditions : que le smartphone embarque Android 7.0 ou plus, et que le PC soit équipé d’une puce Bluetooth Low Energy. Lorsque ces contraintes sont satisfaites, il faut que le smartphone soit en route, à distance du PC pour l’établissement de la connexion Bluetooth, et connecté au même réseau sans fil.

Dans cette pré-version de Windows 10 19H1, il faut toutefois composer avec d’autres limitations : la saisie tactile n’est ainsi pas supportée, et l’audio ne passe pas par les hauts parleurs du PC, mais par ceux du smartphone, entre autres.  

Parallèlement, Microsoft a entamé la distribution de son lot de correctifs du mois de mars, comblant 64 vulnérabilités, dont 17 considérées comme critiques. Au programme également, une nouveauté discrète pour Windows 10 : le système d’exploitation client de Microsoft est susceptible de supprimer des mises à jour tout juste installées dans le cas de problèmes d’incompatibilités pouvant générer des instabilités.

Comme l’éditeur l’explique, il s’agit de lui donner un délai supplémentaire – ainsi qu’aux éditeurs tiers concernés – pour étudier et régler l’incident. Ce délai peut attendre 30 jours, après quoi Windows tentera à nouveau d’installer la mise à jour.

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