Microsoft se veut au chevet du climat et de la santé pour le bien commun

Dans la droite ligne des engagements pris par son CEO Satya Nadella de mettre l'innovation au service d'un « monde souhaitable », Microsoft multiplie les initiatives et les investissements.

Lors de leur « conférence de rentrée », les dirigeants de Microsoft France ont fait le point sur les engagements de l'entreprise à « innover pour un monde souhaitable » et sur les trois leviers mis en œuvre : la croissance, les compétences et la confiance. « L'intensité technologique transforme nos activités comme jamais auparavant. Pour ne pas subir l'innovation, les entreprises doivent comprendre les nouveaux modèles de chaîne de valeur et d'écosystèmes, qui contribuent à rendre le monde meilleur », affirme Carlo Purassanta, président de Microsoft France.

Lutter contre le réchauffement climatique

Microsoft a récemment multiplié les annonces en ce sens. A l'occasion du Forum de Davos, Satya Nadella, CEO de Microsoft, a annoncé des engagements importants en matière de lutte contre le réchauffement climatique, « incontestablement le thème de la décennie, et qui nécessite l'engagement de tous, citoyens, entreprises et gouvernements », souligne Carlo Purassanta. Le groupe crée un fonds d'investissement doté de 1 milliard de dollars destiné au développement de technologies vertes (énergies renouvelables, captation et stockage du CO2…).

Les centres de calcul du groupe devraient être alimentés en énergies renouvelables à 100 % d'ici à 2025. En septembre dernier, Microsoft a signé un contrat pour l'achat d'électricité solaire et éolienne produite par Engie au Texas, qui alimentera le datacenter du groupe situé dans cet Etat américain dès 2021. S'il atteint la neutralité carbone (compensation des émissions de CO2 par leur retrait de l'atmosphère) depuis 2012, par le biais de rachats de certificats notamment, Microsoft vise désormais une empreinte carbone négative en 2030.
Mieux, la société ambitionne de supprimer d'ici à 2050 son empreinte carbone historique, c'est-à-dire ses émissions depuis sa création en 1975.

Agir tous à tous les niveaux

« Nous voulons créer un mouvement, nous positionner comme vertueux et aider l'écosystème de la technologie à faire de même. Nous jetons nos forces dans cette bataille. Que d'autres nous suivent ! », poursuit Carlo Purassanta. « Si les citoyens étaient tous vertueux, cela ne résoudrait que 25 % du problème climatique. Il faut que les entreprises et les gouvernements s'engagent ».

Message reçu par le président-directeur général de SAP, Gérald Karsenti, invité à participer à cette conférence. « Aujourd'hui, il est nécessaire de s'appuyer sur un écosystème, on ne peut plus faire les choses seul, même quand on s'appelle Microsoft ou SAP. Surtout, il faut des actes, les paroles ne suffisent plus ». Pour sa part, l'éditeur vise la neutralité carbone pour 2025 et affirme avoir déjà divisé ses émissions de CO2 par 3 entre 2008 et 2018.

Toujours plus, en IA aussi

Alors qu'il présentait les résultats en forte croissance du deuxième trimestre de son exercice fiscal 2020 (1er octobre au 31 décembre 2019), Microsoft a annoncé que le groupe allait investir 40 millions de dollars en 5 ans dans le domaine de la santé, nouveau volet de son programme AI for Good (l'IA au service du bien).

Baptisée AI for Health et destinée aux organisations à but non lucratif et aux chercheurs, cette initiative vise à développer l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer le diagnostic, la prévention et le traitement des maladies, réduire les inégalités d'accès aux soins pour les populations défavorisées et – c'est d'actualité – améliorer la connaissance globale en matière de santé pour éviter les crises sanitaires.

Pour approfondir sur Green IT

Close