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Numérique durable : la DSI peut agir
Le nouveau numéro de notre revue dédiée aux applications et à la gestion des données est sorti. Ce trimestre : tout savoir sur le numérique durable et responsable. Et sur la manière d’améliorer réellement ses critères ESG avec l’IT.
Durable. Responsable. Écologique. Peu importe comment vous la nommerez, la problématique s’est imposée cette année à toutes les DSI et à tous les acteurs du numérique. Avec à la clef une question majeure : comment continuer à faire une transformation numérique, tout en consommant moins d’énergie, en recyclant, et en diminuant son empreinte carbone ?
Ce trimestre, le numéro d’Applications & Données se penche sur plusieurs réponses.
Notre grand dossier liste ainsi tous leviers ESG que les responsables en entreprise peuvent – et devront – activer.
Deux retours du terrain dans l’industrie – un des secteurs les plus polluants par sa nature même – illustrent des stratégies concrètes possibles. Le premier (Nexans) utilise les jumeaux numériques. Le second (Vinci Constructions), le Big Data. Les deux ont le même objectif, qui est certainement un des vôtres également : diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre.
Côté fournisseurs, les acteurs de l’infrastructure (comme Schneider Electric) jusqu’à ceux du cloud, au sens large (du IaaS au SaaS), s’engagent sur la voie des énergies « propres » du Net Zero (émissions compensées par d’autres moyens), voire du Zéro Carbone. Un éditeur comme SAP propose par exemple un « Cloud for Sustainable Enterprises » que son PDG, Christian Klein, a largement mis en avant lors du SAPPHIRE 2022 (vous trouverez par ailleurs dans ce numéro un point complet pour vous y retrouver dans les « Lines of Business » opérationnelles de S/4HANA).
L’écosystème Oracle n’est pas en reste. Signe de cette prépondérance grandissante de la problématique environnementale, et plus largement des critères ESG, l’innovation responsable a été le thème principal de la grande journée annuelle commune des deux clubs utilisateurs français (AUFO et JD Edwards). Leurs présidents expliquent pourquoi dans le grand entretien de ce trimestre.
Plus largement, les innovations digitales doivent désormais montrer patte blanche – ou plutôt patte verte.
Le métavers en est le symbole parfait. Poussé à grand renfort de communication par Meta/Facebook (et par d’autres géants de l’IT), il est riche de promesses – cf. le numéro 16 d’Applications & Données. Mais il ne cesse dans le même temps de créer la polémique, à cause de la probable consommation énergétique massive que demanderont des calculs en temps réels pour modéliser des univers 3D persistants de très grande taille.
Une table ronde organisée lors du Forum des Métavers à Paris a posé la question sans détour : le métavers peut-il être écologique et responsable ? Oui c’est possible, ont répondu Accenture et le député Philippe Latombe… mais à certaines conditions (listées dans notre compte rendu de cet échange organisé par RM Conseil).
Tout comme la blockchain cherche des modes de fonctionnement moins énergivores (alternative à la preuve de travail par exemple), le métavers devra remplir ces conditions sous peine d’être cloué au pilori, avant même d’être né.
Enfin, une stratégie ESG se doit d’être « honnête », c’est-à-dire ne pas tricher avec ses indicateurs. Ou ne pas reposer sur des données fausses.
Cette exigence vous rappelle un sujet familier ? Oui, évidemment : celui de la qualité des données qui peuvent saper le « data driven ». Pour améliorer cette qualité, et assainir les fondations de vos décisions afin de devenir plus durable, vous trouverez donc aussi dans ce numéro un conseil d’experts sur cette question toujours délicate dans de nombreuses organisations.
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