VSP 360 d’Hitachi Vantara est une nouvelle solution logicielle de gestion des données qui offre un contrôle, une observabilité et une gouvernance unifiés dans divers environnements de stockage ; sur site, en cloud public, dans les déploiements hybrides. Elle est conçue pour simplifier la gestion des données et fournir aux équipes informatiques des informations et une automatisation en temps réel.
Dans une étude récente, le Gartner estime que 62 % des entreprises font le choix d’un cloud hybride sous la contrainte plutôt que par choix. Le second constat est que la plupart des entreprises ne connaissent ni leurs données, ni leurs types. S’agit-il de fichiers, de blocs, d’objets… ? C’est pour répondre à ces deux enjeux que le constructeur japonais vient de lancer la plateforme VSP 360.
Laurent Delaisse, directeur technique pour la France et le Benelux détaille : « Nous avons un client qui gère 10 Po de données réparties dans le monde entier avec une croissance de 30 % par an. À un moment donné, il s’est dit qu’il n’allait pas payer plus. Il s’est donc lancé dans une analyse appelée ROT (Redondant, Obsolète, Trivial) pour faire la chasse aux données inutiles et, donc, éviter d’acheter 30 % d’espace en plus pour elles. »
« Sa deuxième approche a été d’optimiser les coûts du stockage en étiquetant les données pour identifier exactement leur degré de sensibilité et le type de stockage le plus approprié »
Selon M. Delaisse, il s’agit là d’une préoccupation toute récente des entreprises. Elle est liée à deux facteurs. Le premier est l’augmentation substantielle des tarifs chez les hyperscalers. Le second est la variété des réglementations entre les pays où peut opérer une entreprise. La nouvelle plateforme VSP 360 répond à ces enjeux.
Une gouvernance globale pour toutes les baies de stockage
VSP 360 fait suite au SDS VSP One dévoilé l’année dernière, qui consistait à réunir toutes les baies de stockage du constructeur sous un seul système. L’objectif était d’offrir aux grandes entreprises en constante évolution la possibilité de stocker, d’analyser et de mettre à disposition leurs données dans l’écosystème du cloud hybride, quels que soient leur emplacement, leur application, leur système ou leur format. Sur site ou dans le cloud.
Mais il manquait un élément pour exploiter pleinement la plateforme VSP One. Les utilisateurs avaient besoin d’une plateforme de gestion de données centralisée. C’est dans ce contexte qu’Hitachi Virtual Storage Platform 360 (VSP 360) a été créée. L’application, utilisable en SaaS ou sur site, offre un plan de contrôle commun aux baies de stockage VSP One, avec des règles transversales sur des sources de données disparates.
On y trouve une interface unifiée pour gérer les ressources et les configurations. Elle permet d’assurer une gouvernance et une conformité qui restent cohérentes entre les règles d’utilisation, ce qui doit servir à améliorer la sécurité et l’intégrité des données. Elle rationalise aussi les tâches de routine, comme l’approvisionnement, la surveillance et les mises à jour, en minimisant les interventions manuelles, la complexité opérationnelle et les coûts. Il y a aussi une approche AIOps sur l’utilisation et les performances réelles des données, pour une meilleure prise de décision et une optimisation des ressources.
VSP 360 étend aussi la virtualisation du stockage de VSP One pour consolider les silos de données hébergés sur les baies de n’importe quel fournisseur de stockage. Le fournisseur affirme que cela doit prolonger la durée de vie des équipements de stockage, réduisant de fait les investissements. L’interopérabilité se fait automatiquement avec des scripts IaC (l’infrastructure en tant que code) compatibles avec plusieurs types de stockage. Avec cette nouvelle plateforme d’orchestration, le constructeur japonais veut croire qu’il se placera comme une alternative de choix aux fournisseurs américains qui trustent toujours les premières places du marché.
Jouer la carte de la fiabilité au meilleur prix
Hitachi Vantara revendique 100 % de disponibilité des données depuis 25 ans. Comme le précise M. Delaisse, cela ne signifie pas qu’aucun matériel ne soit jamais tombé en panne, mais qu’aucune donnée n’a été perdue durant toutes ces années.
« Quand un client nous dit qu’il a besoin de 100 To, nous lui fournissons 25 To auxquels nous appliquons nos mécanismes de réduction de données, de compression et de déduplication, pour obtenir in fine les 100 To initialement prévus. »
Laurent DelaisseDirecteur technique France et Benelux, Hitachi Vantara
Nous avons pu d’ailleurs assister à une démonstration où plusieurs composants (alimentation, Ethernet, Internet, fibre optique, disques…) ont été sciemment débranchés pour un total de 13 « failures » sans que le système s’arrête, grâce à une redondance de l’ensemble des composants.
Le second point est le 4:1 NQA. Cela signifie qu’Hitachi dimensionne les baies de stockage à un quart de ce qui est demandé par le client afin de réduire les coûts.
« Nous avons intégré dans notre nouvelle génération de machines un mécanisme de réduction de données, l’ADR (Adaptive Data Reduction). Et, dedans, nous avons rajouté ce que nous appelons un Non-Question-Ask. Quand un client nous dit qu’il a besoin de 100 To, nous lui fournissons 25 To auxquels nous appliquons nos mécanismes de réduction de données, de compression et de déduplication pour obtenir in fine les 100 To initialement prévus », dit M. Delaisse.
Il précise que si ce ratio 4 pour 1 n’est pas obtenu, Hitachi fournit des disques en plus sans frais supplémentaires.