Cet article fait partie de notre guide: Stockage : guide de la stratégie de NetApp

Migration avec contraintes : comment DreamWorks est passé au cloud

Le studio d’animation a optimisé ses flux de travail en se basant sur les particularités des baies de stockage NetApp. Quand le Covid l’a obligé à passer au cloud, il s’est félicité d’y retrouver une technologie identique.

Le studio d’animation DreamWorks est l’un des exemples typiques que NetApp aime mettre en avant pour justifier l’intérêt de son stockage unifié, à savoir la faculté de gérer ensemble des baies de SSD physiques et des services de stockage en cloud qui fonctionnent tous sous le système OnTap.

DreamWorks, client de baies NetApp physiques depuis des années, avait commencé à migrer certaines charges de travail en cloud dès 2015. À l’époque, il s’agissait surtout de s’essayer à la transformation de certaines applications en microservices. Cependant, l’utilisation du cloud s’est subitement accélérée en 2020, en raison des obligations de travail à distance imposées par la pandémie de Covid-19. Dès lors, il a fallu migrer tel quel l’existant.

Mais, en l’état, l’infrastructure de DreamWorks repose sur une conception particulière du stockage qui ne saurait souffrir des habituelles latences imposées par les services en ligne.

L’enjeu de maintenir des processus intimement liés au stockage

« Je considère les services de fichiers comme notre atelier, avec quatre ou cinq cents personnes qui lisent et écrivent des fichiers en permanence », lance Scott Miller, le directeur des technologies qui supervise l'architecture des systèmes chez DreamWorks Animation.

« Notre méthode de travail consiste à précalculer un ensemble de données, par exemple tout ce qui a trait à l’animation de l’océan dans notre dernier long métrage Ruby, l'ado Kraken, notamment l’effet des vagues sur les personnages, leur élasticité, etc. Puis nous mettons ces simulations à la disposition des animateurs. Cette pratique leur permet d'intégrer rapidement des effets ou des décors qui prendraient normalement du temps à être incorporés dans les scènes ; nous leur évitons de devoir les recalculer à chaque fois. »

« Informatiquement parlant, cela nous permet de mettre en place des flux de travail parallèles, avec la contrainte qu’ils s’appuient davantage sur la puissance du stockage », explique-t-il.

Comme tous les longs métrages de DreamWorks, Ruby, l'ado Kraken avait été budgétisé quatre ans avant sa sortie, soit juste avant que le studio ne sache qu’il ne pourrait pas entièrement compter sur les SSD très rapides de ses NAS NetApp AFF. « Le passage du travail en cloud a mis sous pression la simulation des effets, le modelage et l’animation », se souvient Scott Miller.

D’ordinaire, le matériel et les logiciels de NetApp gèrent l'ensemble du cycle de vie des données d'un film, depuis la préproduction jusqu'aux sauvegardes finales des copies originales.

Garder le même stockage plutôt que les mêmes serveurs

Dans un premier temps, c’est HPE, le fournisseur des serveurs de calcul de DreamWorks, qui propose, via son contrat GreenLake, de gérer la réplication des ressources informatiques physiques vers les services IaaS d’Azure. Mais cela ne convenait pas à Scott Miller, car HPE proposait de remplacer les baies NetApp par des services de stockage natifs d’Azure, avec la perspective de perdre en contrôle et en performances.

« Les baies AFF installées dans notre centre de données constituent l'épine dorsale du stockage pendant la production. Elles offrent des performances prévisibles et fiables sur les accès en lecteur et en écriture », dit-il.

DreamWorks a donc préféré remplacer ses serveurs HPE par des VM Azure et leur accoler les baies virtuelles Azure NetApp Files, un service spécialement développé par NetApp pour reproduire à l’identique ses équipements de stockage en ligne.

« Il s’agissait du seul moyen pour rendre interchangeables le matériel sur site et le cloud », commente Scott Miller. « De plus, Azure NetApp Files, la plateforme de stockage de fichiers native Azure de NetApp, offre des performances supérieures et plus stables qu'Azure Files, le propre service de stockage de fichiers de l'hyperscaler. »

En l’occurrence, DreamWorks a utilisé la fonction SnapMirror d'OnTap pour répliquer ses baies de stockage vers les services Azure NetApp Files. Une fonction intégrée à OnTap, dont DreamWorks se félicite de la facilité.

« Alors, bien entendu, pour nos flux de travail, le cloud n'est pas nécessairement aussi rapide que nos serveurs sur site. Néanmoins, nous avons obtenu des performances satisfaisantes et prédictibles avec Azure NetApp Files ; c’est déterminant pour maintenir l’exécution de nos processus existants. Et, in fine, Azure NetApp Files nous a permis de boucler notre long métrage en temps et en heure », assure-t-il.

Vers un plus vaste usage des fonctions de NetApp en cloud

L'utilisation d’Azure NetApp Files a accessoirement permis d'éliminer les bandes physiques pour les sauvegardes, un autre enjeu lié à la pandémie de Covid-19, car les équipes n'étaient pas autorisées à se rendre sur place pour les manipuler.

La pandémie passée, DreamWorks n’a pas décommissionné ses baies virtuelles sur Azure. Passer au cloud a permis au studio de recruter des animateurs situés partout dans le monde.

À présent, Scott Miller se dit même impatient d’augmenter encore son utilisation des fonctions NetApp en cloud. En l’occurrence, il porte son intérêt sur les services managés d’Instaclustr, principalement la gestion de plusieurs bases de données en cloud, que NetApp a racheté l’année dernière.

« Instaclustr servirait à appuyer nos efforts d’optimisation du cloud. Car toutes les ressources référencées par ses services sont automatisables. Cela permettrait à mon équipe responsable de la plate-forme et des opérations de travailler sur des problèmes difficiles », dit Scott Miller.

Les tableaux de bord de NetApp concernant la consommation d’énergie ainsi que la détection des anomalies, présentés lors du dernier NeApp Insight 2023, sont également des mises à jour que Scott Miller attend avec impatience afin d'aider DreamWorks à atteindre ses propres objectifs écologiques et de protection de la propriété intellectuelle.

Pour approfondir sur Stockage en Cloud

Close