Sauvegarde : l’industriel Clauger rationalise trois solutions en une seule

Le spécialiste des équipements d’air froid a déployé une double appliance Cohesity, car elle réduit drastiquement toutes les opérations de maintenance.

Clauger, l’équipementier qui fournit les appareils pour traiter l’air froid aux industriels, aux acteurs de l’agroalimentaire ou encore aux pharmacies, a rationalisé le stockage de ses sauvegardes en optant pour la solution de Cohesity. Outre les qualités intrinsèques du produit, Clauger y a surtout vu une bouée de secours pour sortir de l’enfer d’un processus qui s’est considérablement complexifié au fil des ans.

« Nous utilisions auparavant trois systèmes de sauvegarde différents. Comme ils étaient vieillissants, nous devions compenser leurs limites et leurs défaillances avec des outils tiers. Et cela pour les trois », explique Olivier Boute, le responsable informatique de Clauger. Il précise : l’une des tâches de maintenance les plus pénibles était de devoir vérifier à la main, chaque jour, que les sauvegardes de la nuit précédente s’étaient déroulées sans erreur.

« Le problème, surtout, est que les sauvegardes nous servent principalement à restaurer des fichiers effacés par erreur par nos collaborateurs. Et cela plusieurs fois par semaine. Pour les 1 500 salariés de Clauger en France, mais aussi pour ceux dans nos filiales en Espagne, en Italie, au Maroc et en Algérie qui dépendent du même datacenter. »

« Or, pour chacune de ces interventions, la première chose à faire est de retrouver le fichier à restaurer parmi les sauvegardes. Mais si vous ne saviez pas exactement où il avait été enregistré ni de quand il datait, vous deviez chercher à tâtons… »

Cohesity est à la sauvegarde ce que l’hyperconvergence est à VMware

Avec des données qui croissent d’environ 20 % tous les ans, Clauger est arrivé au plafond de ce que pouvaient stocker ses trois anciens systèmes aux alentours de 2018. L’occasion est alors donnée à Olivier Boute et son équipe de remplacer l’existant, par quelque chose d’autrement plus efficace. Une vingtaine d’intégrateurs sont contactés, dix répondent en proposant sept solutions. Parmi elles se trouve Cohesity, un produit de sauvegarde qui présente l’intérêt d’être vendu avec son matériel dédié.

« Nous ne connaissions pas cette solution, mais nous l’avons trouvée tout de suite intéressante, parce qu’elle reprend le même principe que les infrastructures hyperconvergées que nous utilisons pour exécuter nos fermes de machines virtuelles VMware. Il suffit d’ajouter un nœud pour accroître automatiquement la capacité. »

« Un autre point qui nous a interpellés est que l’appliance de Cohesity ne sert pas uniquement à faire des sauvegardes. Il est aussi possible de s’en servir comme d’un NAS. Or, il se trouve qu’à ce moment-là nous avions aussi besoin de remplacer nos serveurs de fichiers Windows. Nous pouvions donc faire d’une pierre deux coups », raconte Olivier Boute, enchanté d’avoir trouvé une solution qui rationalise son stockage au-delà de ses espérances.

« Configurer une sauvegarde, par exemple, nous prenait auparavant plus d’une demi-heure. Désormais, l’opération se fait en une poignée de minutes. »
Olivier BouteResponsable informatique, Clauger

En revanche, pas question de se lancer les yeux fermés sur une solution sans retour d’expérience. « Est-ce que cette solution fonctionnait aussi bien qu’on nous le disait ? Nous n’en étions pas certains. D’autant plus qu’en 2018 Cohesity arrivait à peine en France. Nous avons donc demandé à rencontrer l’un de leurs clients pour qu’il nous parle de son utilisation. Puis, nous avons fait un POC pendant deux mois (un test grandeur nature sur du matériel prêté par le fournisseur, N.D.R.). »

Le résultat des tests enthousiasme Olivier Boute. « Tout est beaucoup plus simple, plus rapide. Configurer une sauvegarde, par exemple, nous prenait auparavant plus d’une demi-heure. Désormais, l’opération se fait en une poignée de minutes. Il n’est plus nécessaire de vérifier que les sauvegardes se sont correctement effectuées puisque le système nous envoie directement un rapport. »

« Quant à la restauration, il suffit de taper le nom du fichier à récupérer dans le moteur de recherche, pour le retrouver instantanément. On gagne même la possibilité de le restaurer où on le souhaite. La restauration en elle-même est une opération qui ne dure plus que deux minutes, contre plus de dix auparavant. »

Une réplication asynchrone en seulement une minute

Après ses tests, Clauger passe donc commande de l’équipement définitif. En l’occurrence 200 To de capacité de stockage répartis sur trois nœuds Cohesity DC4200 installés dans le datacenter principal de Clauger, plus trois autres au titre de redondance dans le datacenter secondaire. La baie DC4200 du site principal réplique son contenu vers celle du site secondaire de manière asynchrone. 

« Même s’il ne s’agit pas d’une écriture en Y vers les deux baies, nous avons pu constater qu’il ne fallait attendre qu’une minute pour que la seconde baie soit la réplique exacte de la première », dit Olivier Boute.

Chaque nuit, Clauger sauvegarde 45 To de documents, ce qui demande entre deux et trois heures selon la quantité de fichiers qui n’existaient pas dans la sauvegarde précédente. Une partie de ces données provient de la baie Cohesity elle-même, en tout cas de sa zone de stockage réservée à un usage de NAS. Le reste correspond aux données des serveurs virtuels en production ; elles sont stockées sur les disques des infrastructures hyperconvergées qui exécutent ces serveurs.

Pour héberger aussi les documents bureautiques en production

La baie Cohesity est destinée à héberger des données froides. Pour autant, ses nœuds conjuguent une majorité de disques durs mécaniques avec des SSD NVMe très rapides, qui accélèrent les temps d’écriture, voire de lecture si une application ou un utilisateur a besoin de relire une information qui vient d’être enregistrée.

« Nous n’avons jamais connu de problèmes de performances. À part, bien entendu, pour nos utilisateurs d’applications de CAO qui ouvrent 300 à 400 fichiers en même temps. Pour ces usages, nous n’avons pas cherché à utiliser la baie Cohesity et nous avons relié ces utilisateurs sur les baies rattachées aux serveurs. Hormis ce cas extrême, tous les autres utilisateurs stockent bien leurs documents bureautiques sur la baie Cohesity », détaille Olivier Boute.

« Nous achetons de la capacité en plus lorsqu’il ne nous reste plus de 20 % d’espace libre, ce qui nous est déjà arrivé une fois depuis 2018. »
Olivier BouteResponsable informatique, Clauger

Du point de vue de l’administration, une console web toute graphique montre le taux de remplissage des disques. « Nous achetons de la capacité en plus lorsqu’il ne nous reste plus de 20 % d’espace libre, ce qui nous est déjà arrivé une fois depuis 2018. » Dans le détail, une baie DC4200 est un châssis pouvant contenir jusqu’à huit lames de stockage, chacune embarquant 24, 48 ou 96 To de disques. Lorsque le châssis est plein, il suffit d’en rajouter un autre que l’on remplit à son tour de lames. Et ainsi de suite jusqu’à un plafond, dans la version actuelle du système, de 700 To de capacité.

Olivier Boute est si satisfait de la solution qu’il compte désormais déployer d’autres baies Cohesity pour assurer aussi les sauvegardes des filiales américaines de Clauger. À l’heure actuelle, celles-ci utilisent encore un système qui passe par un client lourd que le responsable trouve bien plus complexe que la console de Cohesity.

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