Cisco ajoute le support d'Hyper-V et des conteneurs à la version 3.0 d'HyperFlex

Le constructeur vient de dévoiler la version 3.0 de sa plate-forme hyperconvergée HyperFlex . Cette mouture majeure apporte le support de l'hyperviseur Hyper-V de Microsoft et celui des environnements conteneurisés gérés par Kubernetes. Elle permet aussi de gérer de plus grands clusters et s'ouvre au "multicloud".

La semaine dernière, Cisco a mis à jour sa technologie HyperFlex en dévoilant la version 3.0 de son logiciel HX. Cette mouture amène notamment le support de l’hyperviseur Hyper-V de Microsoft en plus de VMware vSphere ainsi que celui des architectures conteneurisées.

Cisco a dévoilé HyperFlex en 2016, dans le cadre d’un partenariat avec l’éditeur américain SpringPath. Il a depuis fait l’acquisition de la jeune société pour disposer d’un contrôle total sur sa plate-forme hyperconvergée.

En février 2017, le géant des réseaux avait présenté la version 2 de sa technologie, une mouture apportant le support du 100 % Flash, ainsi que celui des fabrics 40 Gbit/s des serveurs UCS.

Cisco revendique aujourd’hui plus de 2000 clients pour sa plate-forme hyperconvergée, contre plus de 10 000 et plus de 7800 pour Nutanix (à la fin octobre 2017).

La version 3.0 de la plate-forme HyperFlex ajoute plusieurs fonctions promises par le constructeur, dont le support d’Hyper-V, mais également celui des clusters étendus (stretch clusters) ou l’extension à un maximum de 64 nœuds de la taille des clusters. Précédemment, la limite était fixée à 32 nœuds dans un cluster HX dont 16 nœuds HyperFlex et 16 nœuds de compute).

Elle apporte aussi des intégrations avec plusieurs outils de Cisco dont AppDynamics (pour la gestion des performances applicatives), Cisco Workload Optimization Manager (pour le placement optimisé d’applications dans le cloud) et CloudCenter (pour la mobilité d’applications entre le cloud public et les infrastructures on-premises). Des intégrations que Cisco rassemble sous la bannière du « multicloud », même s’il n’est pour l’instant pas question d’exécuter Hyperflex aussi bien en mode on-premise que dans le cloud public (contrairement à ce que proposent VMware et Nutanix).

Une autre nouveauté importante est l’arrivée d’un pilote de volume pour les conteneurs Docker et l’intégration avec Kubernetes pour la gestion de volumes persistants dans le cadre du déploiement d’architectures conteneurisées à grande échelle.

Enfin, Cisco a poursuivi son travail de certification de sa solution hyperconvergé avec des solutions tierces comme celles d’Oracle, SAP, Microsoft et Splunk, en enrichissant son catalogue de designs validés (le nom donné par Cisco à ses architectures de référence) pour HyperFlex.

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