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Les 7 entreprises qui ont réenchanté leur datacenter en 2019

Virtualisation pour abolir la complexité ou mieux contrôler des équipements de pointe, mais aussi monitoring, écosystème ou encore supercalcul ont incité les entreprises à ne pas partir en cloud public.

Le Cloud public ne passera pas par elles. En 2019, LeMagIT a rencontré sept entreprises qui ont décidé d’améliorer leur informatique en misant sur une modernisation de leur datacenter sur site. Les avantages sont multiples. Total, évidemment, n’aurait jamais trouvé assez de puissance de calcul et de confidentialité qu’en déployant son propre supercalculateur conçu sur mesure pour améliorer la précision de ses forages.

TSG Group, lui aussi dans les carburants, s’était en revanche laissé convaincre que le cloud public serait nécessairement l’avenir de son IT. Mais un heureux hasard l’a obligé à momentanément faire héberger ses serveurs chez un spécialiste de la colocation de datacenters, Data4. Or, qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir que de telles offres non seulement coûtaient moins cher, mais offraient également un écosystème bien plus riche en perspectives de développement pour son activité.

Dans la majorité des cas, les entreprises se rendent compte que le fardeau actuel de leur datacenter est finalement résolu très simplement grâce à la virtualisation. Dans les exemples qui suivent, on se rend finalement compte que VMware dispose de tous les modules pour gérer, automatiser et sécuriser une informatique industrielle, que Nutanix abolit les problèmes d’hétérogénéité sans pour autant coûter cher, ou encore qu’OpenStack permet d’atteindre une élasticité à l’épreuve des croissances les plus complexes.

Enfin, la modernisation du datacenter passe aussi par l’image que les utilisateurs en ont. A ce titre, l’École Polytechnique peut se targuer d’avoir réussi le pari de réconcilier utilisateurs et informaticiens avec son idée aussi originale que simple à mettre en œuvre de météo de la DSI.

1. Filiassur réussit sa transformation grâce à un cloud privé

Le courtier en assurances, qui dispose de filiales aux Maghreb et en Espagne, devait moderniser son parcours client, mais les 20 membres de sa DSI étaient mobilisés sur la gestion quotidienne d’une soixantaine de serveurs hétérogène. Il est parvenu à s’extirper de cette situation en remplaçant toute son informatique par un cloud privé basé sur deux clusters Nutanix

2. L’industriel Nigay gagne en agilité grâce à la virtualisation

Le champion des caramels français souhait inclure les machines-outils qui pilotent ses automates dans les simulations de son ERP et dans les sauvegardes de ses applications. Mais encore fallait-il éviter d’affaiblir leur sécurité et ne pas impacter leur fonctionnement avec de la latence. Il y est parvenu en virtualisant l’ensemble de ses machines avec toutes les technologies de VMware : ESXi pour les serveurs, vSAN pour le stockage et, enfin, NSX pour le réseau. 

3. TSG Group découvre qu’héberger son datacenter coûte deux moins qu’aller dans le cloud

Contraint de déménager prématurément, le fournisseur de distributeurs de carburant est obligé de remettre à plus tard ses projets de migration de ses serveurs en cloud. Alors qu’il décide de faire héberger temporairement ses machines de secours chez Data4, il découvre que le campus de ce dernier à Marcoussis lui offre bien plus de possibilités de moderniser son IT.

4. Hardis choisit l’hyperconvergence pour éviter les interruptions de service

A la fois éditeur du logiciel Reflex, dédié à la gestion des entrepôts, et aussi intégrateur de solutions spécialisées en logistique, Hardis avait le défi de rendre plus transparente la maintenance de ses systèmes chez ses clients. Si elle avait longtemps refusé de passer à l’hyperconvergence par peur de devoir payer très cher pour des licences VMware, l’entreprise a néanmoins fini par franchir le pas lorsqu’elle a découvert les avantages économiques offertes par l’hyperviseur AHV de Nutanix.

5. Polytechnique abolit les mécontentements avec « une météo de la DSI »

Sur le site de Paris-Saclay, le moindre incident réseau peut provoquer une pluie de plaintes de la part de 6000 personnes. Pour éviter ce risque, l’école a poussé la supervision à son paroxysme. Grâce à la solution Centreon, l’équipe IT a déployé des écrans disposés dans les couloirs, mais aussi accessibles sur l’intranet, qui indiquent sur la carte du site de Paris-Saclay l’état de la connexion Internet, du Wifi et des e-mails dans chacun des bâtiments du site. À terme, la solution devrait même afficher l’état opérationnel des applications.

6.  Le LHC s’appuie sur OpenStack pour percer les mystères de l’univers

Produisant des données qui sont analysées par 150 équipes de chercheurs, l’accélérateur de particules du CERN devait être relié à un Cloud privé avec des ressources à la demande, pour ne pas submerger les informaticiens sous les tickets. Mis encore fallait-il trouver une technologie qui parvienne à suivre le rythme d’expériences dont la complexité s’intensifie à chaque redémarrage. Pour résoudre ce problème, l’équipe IT a fait le choix de baser l’informatique qui analyse les données du LHC sur OpenStack et bientôt sous Kubernetes.

7. Total se dote de Pangea III pour voir dix fois mieux sous la surface

Pour optimiser ses forages, Total s’est équipé d’une machine IBM classée 11ème dans le TOP500, le palmarès des ordinateurs les plus puissants du monde. Déclinaison des machines Summit et Sierra d’IBM, qui figurent respectivement en première et seconde place de ce classement, Pangea III délivre une puissance de calcul de 31,7 pétaFLOPS, soit 10.000 fois celle du premier supercalculateur que l’industriel avait déployé, il y a 20 ans. 

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