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Le DAM de Keepeek s’ouvre aux plateformes en ligne

Les plateformes de création de médias riches (vidéo, podcasts, 3D, etc.) sont de plus en plus utilisées. L’éditeur breton Keepeek s’adapte à cette évolution avec une fonctionnalité pour intégrer ces contenus dans le référentiel unique de son Digital Asset Management.

Le Digital Asset Management du Français Keepeek s’ouvre aux plateformes en ligne de vidéos et de contenus.

« Face à la généralisation de ces plateformes de création de vidéo, de textes, d’images, de présentation business, de mini clips, d’objets 3D, Keepeek fait évoluer sa solution », justifie l’éditeur qui revendique 350 clients.

Bientôt 70 % des contenus créés avec des plateformes en ligne

Keepeek estime que d’ici à 2025, 70 % des contenus seront en effet créés en utilisant ces plateformes en ligne. Or « les “médias riches” […] demeurent indissociables de ces plateformes sur lesquelles ils ont été créés », constate-t-il.

« Pour répondre à cette nouvelle donne, qui sort l’entreprise de ses cadres habituels, notre philosophie a été de dire qu’il ne fallait pas changer ce qui marchait bien, mais intégrer nativement ces nouveaux médias, pour conserver le meilleur de l’Ancien et du Nouveau Monde des médias d’entreprises », synthétise Thomas Larzilliere, PDG et fondateur de Keepeek.

La fonctionnalité, baptisée Rich Media Management (RMM), s’appuie sur des APIs développées en interne. Elle est compatible avec 300 plateformes cloud dont YouTube, Viméo, Dailymotion (pour les vidéos), Google Drive ou Office 365 (pour le stockage de contenus), Sketchfab (3D), Canva (pour la conception graphique), avec des réseaux sociaux (comme Facebook, Pinterest, etc.) ou encore avec Soundcloud, Spotify ou Deezer (pour les podcasts).

Infographie sur Rich Media Manager de Keepeek
Les différents types de plateformes en ligne supportés par Rich Media Manager de Keepeek

Le but de RMM est de garder « la même gestion fine des droits sur les médias » qui sont hébergés sur ces espaces de stockage extérieurs à l’entreprise, « en intégrant ces contenus multiples dans un référentiel unique [N.D.R. : le DAM] » résume Thomas Larzilliere.

Concurrent breton d’Adobe et OpenText

Installé à Paris et à Rennes, et soutenu par Bpifrance, Keepeek cible les grands comptes (Auchan, OCDE, Stellantis, etc.) et se positionne en concurrent du DAM d’Adobe ou de celui d’OpenText.

Il affiche un chiffre d’affaires de 6,1 millions d’euros, en forte croissance de +48 % en 2021.

Son DAM est disponible en mode SaaS (sur l'infrastructure de Claranet) et sur site. La fonctionnalité de RMM est en revanche liée à la version cloud.

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