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La semaine vue par LeMagIT (8 décembre)

Infosys met un Cap à sa tête - ESN : Digora débauche un ex-Cheops pour son activité Cloud - Déblocage de la vente de sa Flash : Toshiba vers un accord avec WD - SaaS 2.0 : Anaplan lève 60 M$ pour se renforcer à l’international - Qualcomm : Broadcom lance son assaut sur le Board

Chaque vendredi, LeMagIT revient sur les actualités qui animent l'écosystème. Voici les 5 brèves importantes de cette semaine.

Infosys nomme un ancien de CapGemini à sa tête

Fin du feuilleton Infosys. L’ESN indienne a choisi Salil Parekh pour remplacer son ancien « Chief Executive », Vishal Sikka, parti dans une ambiance délétère sur fond d’affrontement entre son Noard (qui le soutenait) et un actionnaire historique, Narayana Murthy.

Salil Parekh est un ancien membre du Comité de Direction Générale de CapGemini. « Je tiens à remercier Salil pour son implication dans l’expansion de Capgemini. Salil a contribué en particulier au développement du Groupe en Inde et aux Etats-Unis », a tenu à faire savoir Paul Hermelin, PDG du groupe Capgemini.

La mission de Salil Parekh sera complexe. En plus de mettre en place une stratégie de croissance pour Infosys, il devra naviguer entre les différents clans internes – en tenant compte des fondateurs - pour tenter de ramener calme et harmonie avec une gouvernance adaptée. Le choix d’un candidat extérieur – après Vishal Sikka qui venait de SAP - est donc sur ce point une surprise. Reste à savoir si elle sera bonne ou mauvaise sur le long terme.

Broadcom lance son assaut sur le Board de Qualcomm

Broadcom l’avait dit, il l’a fait. Le fondeur a proposé officiellement lundi une liste alternative de 11 personnes pour siéger au Comité de Direction de Qualcomm. Le but est d’amener ce dernier à accepter l’offre de rachat formulée par Broadcom.

Cette liste « hostile » à la direction actuelle sera votée par les actionnaires en début d’année prochaine.

Qualcomm a refusé le mois dernier une proposition de Broadcom qui « sous-évaluait de beaucoup » la société. Broadcom avait mis sur la table 103 milliards de dollars et serait également en train de plancher sur une seconde proposition en parallèle de son offensive.

Déblocage de la vente de la Flash de Toshiba : un accord « n’est pas loin » avec Western Digital

Toshiba et Western Digital auraient trouvé un terrain d’entente pour régler leurs différends concernant la vente de l’unité de mémoire Flash de Toshiba pour 18 milliards de dollars à un conglomérat concurrent de l’américain.

L’accord permettrait à Western Digital, en échange de l’abandon de sa procédure pour bloquer la vente au motif qu’il est un partenaire industriel de Toshiba via SanDisk, d'investir avec le japonais dans une nouvelle usine de mémoire flash qui ouvrira l'année prochaine. La collaboration actuelle sur une autre unité de production (Yokkaichi) devrait également être étendue.

C’est en tout cas ce que des sources internes ont déclaré à Reuters. « Bien qu'il ne soit pas totalement dit que la question soit complètement réglée, une des sources affirme qu’un accord […] n'est pas loin », écrit l’agence de presse.

Anaplan : le Salesforce de la planification lève 60 M$ de plus pour se renforcer à l’international

Mercredi, Anaplan a officialisé mercredi une levée de fonds de 60 millions de dollars. Ce tour de table porte le total des capitaux levés par Anaplan à 300 millions et la valorisation de l’entreprise à 1,4 milliard.

Anaplan prévoit d’utiliser ces fonds pour « répondre à l’augmentation de la demande mondiale que rencontre sa plateforme de planification connectée ».

L’éditeur est un spécialiste des processus de planification (PPM), déclinés par domaines (finance, vente, marketing, opérations, RH). Un des usages de la plateforme Cloud le plus populaire est par exemple d’intégrer des données issues de CRM, de SIRH et d’un ERP pour étbalir des plans de rémunération complexes en temps réel, équilibrer les territoires de ventes et les quotas, et évaluer l’impact des plans de rémunération avant leur lancement.

Dans le cadre de son développement international, ce « Salesforce de la planification » a nommé en septembre un nouveau Directeur France, Brice FAURE, issu de SAP.

Avec Workday, NetSuite ou ServiceNow, Anaplan fait partie des nouveaux fers de lance de la deuxième vague du SaaS (la première ayant été menée par Salesforce, Google et autres (Drop)Box dans la collaboration et le CRM).

ESN : Digora débauche un ancien de Cheops pour son activité Cloud

Digora, l’ESN alsacienne spécialiste d’Oracle, a annoncé jeudi un nouveau Conseil d’administration et une réorganisation de son activité par pays (France, Luxembourg et Maroc).

« L’arrivée de deux nouveaux directeurs […] accélérera le développement et la vente de nos nouvelles offres de services managés dans le Cloud », espère Gilles Knoery, Directeur Général du Groupe.

En charge, du Business Development Cloud, Thierry Loubes aura pour mission d’industrialiser et développer les nouvelles offres de services Cloud de l’alsacien. Diplômé de Kedge Business School, il était depuis 2008 chez Cheops Technology, spécialiste français des data-centers et du Cloud, où il occupait le poste de Directeur Réseau et Sécurité.

Depuis le début de l’année, Digora s’est renforcé dans le Cloud en passant un accord avec Equinix et en modifiant son capital. C’est d’ailleurs suite à l’entrée au capital d’EBRC, que Digora a changé son comité d’administration où siègent désormais Yves Reding et Patrick Luc, respectivement CEO de EBRC et Performance & Purchasing Manager de EBRC.

Une évolution symptomatique de celle de quasiment tout le secteur des ESN.

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