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Atos et Wimi lancent une suite collaborative souveraine pour les organisations sensibles
Atos et l’éditeur français Wimi annoncent le lancement de Workplace Souverain, une plateforme collaborative, conçue pour répondre aux exigences de sécurité, de souveraineté et de conformité européenne, destinée aux acteurs publics et aux entreprises sensibles.
Atos et Wimi viennent de lancer une nouvelle offre, « Workplace Souverain ». Dédiée aux administrations, aux agences gouvernementales, aux OIV et aux opérateurs de services essentiels (OSE), cette suite vise à fournir un environnement de travail collaboratif sécurisé, et non soumis aux lois extraterritoriales.
Une alternative pour les environnements critiques
La solution intègre les outils classiques d’une suite collaborative : messagerie, gestion documentaire, agendas, visioconférence, réseau social d’entreprise, traitement de texte, tableurs, gestion de projet, automatisation des workflows ou encore fonctions d’IA.
Selon ses deux promoteurs, l’objectif est d’offrir un éventail fonctionnel comparable aux suites américaines comme Office ou Google Workspace, mais en garantissant une maîtrise totale de la chaîne technologique.
La plateforme repose sur l’infrastructure de Wimi, développée en France, et bénéficie du support des équipes Atos basées à Nantes.
Elle est annoncée comme conforme aux plus hauts standards de cybersécurité, avec une qualification SecNumCloud « en cours ».
Une réponse à la stratégie « cloud au centre » de l’État
Selon Atos, cette collaboration offre une alternative crédible aux organisations soumises à des contraintes réglementaires en matière de données sensibles.
« Ce partenariat est une réponse forte à la nécessité de fournir des environnements collaboratifs souverains aux acteurs publics, aux opérateurs de services essentiels et d’importance vitale », explique Marc Lachaize, directeur des activités Digital Workplace chez Atos France.
Il ajoute que l’offre s’inscrit dans les objectifs de la stratégie « cloud au centre » portée par l’État.
Réduire la dépendance technologique
Du côté de Wimi, l’ambition est de proposer une solution « mature, éprouvée et unique », fruit de quinze années de développement et de retours d’expérience. « Ce partenariat donne au marché le meilleur de l’innovation combiné à l’expérience d’un grand groupe incontournable de la confiance numérique », se félicite Lionel Roux, directeur général et cofondateur de l’entreprise.
Wimi revendique plus de 2 700 clients. Il est un des acteurs, nombreux – aux côtés de Oodrive, Jamespot (CollabNext), Whaller ou encore les Allemands de Nextcloud ou les Suisses de kSuite – qui tentent de réduire la dépendance de l’Europe aux suite collaboratives non européennes.
Wimi a par ailleurs multiplié les partenariats (avec Scaleway, avec Thalès, et avec Docapost) pour monter en puissance dans cet écosystème souverain de plus en plus concurrentiel.