Microsoft : 7.800 suppressions de postes supplémentaires

Satya Nadella poursuit sa stratégie de recentrage des activités de l’éditeur avec une nouvelle réduction d’effectif des équipes en charge de l’activité mobile, héritée du rachat de Nokia.

Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a confirmé hier la suppression de 7.800 postes supplémentaires dans le cadre de la restructuration de sa société.

L’annonce a été faite par e-mail aux employés. Dans son communiqué, Satya Nadella rappelle que Microsoft se concentre désormais sur trois priorités : les outils de productivité, de management et de sécurité pour les professionnels ; des services de communication pour les appareils nomades ; et Windows.

Dans ce nouveau cadre, la quasi-totalité des actifs du constructeur Nokia est devenu superflue.

« Nous anticipons que ces changements aboutiront à la réduction de 7.800 postes supplémentaires dans le monde, principalement dans notre activité téléphone », confirme le PDG.

Ce n’est pas le première « dégraissage » que la branche téléphonie de Microsoft va connaître. Elle avait déjà été la plus touchée par le précédent plan avec 12.500 postes supprimés sur les 18.000 annoncés au niveau du groupe.

Malheureusement pour les personnes concernées, ce « choix difficile » - comme le qualifie Satya Nadella – n’est pas une surprise. Microsoft n’a en effet pas vraiment réussi à s’imposer sur le marché des constructeurs et des OS mobiles, largement devancé qu’il est par Apple et Samsung.

La décision du nouveau PDG vise à arrêter l’hémorragie et à recentrer les efforts du groupe sur les domaines où il se sait compétitif. Ce qui ne veut pas dire que la mobilité n’est pas au cœur des préoccupations de Microsoft, bien au contraire, mais d’une autre manière : avec Office sur iOS et sur Android par exemple, dans une stratégie plus axée sur l'ouverture et l'interopérabilité.

Lors de la restructuration annoncée en juin – qui est à l’origine de cette nouvelle coupe dans les effectifs – Stephen Elop avait également été remercié (même si la chose avait été présentée différemment). Un temps potentiel successeur de Steve Ballmer à la tête de Microsoft, il avait été l’homme de ce rapprochement entre Nokia et Microsoft.

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