CeBIT 2008 : l'édition du redressement, les paradoxes du Green IT
L'édition 2008 du CeBIT vient de fermer ses portes à Hanovre. Pour ses organisateurs, qui revendiquent quelques 495 000 visiteurs, soit 3 % de mieux qu'en 2007, c'est un succès, renforcé par une forte dimension internationale avec rien moins que 100 000 visiteurs venus d'outre-Atlantique. Après plusieurs années de vaches maigres, c'est en tout cas une nouvelle rassurante pour le salon, dont on craignait qu'il ne connaisse le même sort que les grandes manifestations IT américaines comme le Comdex.
Mais le CeBIT 2008 restera marqué par ses contrastes. Entre un Président de la République Française qui évite soigneusement les questions technologiques lors de la cérémonie d'ouverture, alors que la France est partenaire officiel de l'événement, une industrie qui peine à traduire en faits concrets son engagement écologique affiché, une ONG (GreenPeace) qui cherche à défendre l'environnement avec des méthodes d'investigation discutables, ou encore l'émergence d'une nouvelle génération d'ultra-portables à bas coût - avec le risque, pour l'environnement, de les voir se transformer en PC "Kleenex".
Vous pouvez retrouver l'intégralité de notre couverture du plus important événement informatique européen sur le site :
- Le CeBIT s’ouvre à l’heure de la maîtrise énergétique et de l’Europe
- En ouverture du CeBIT 2008, Sarkozy et Merkel esquivent les questions technologiques
- Spécial CeBIT : Bull rappelle qu’il existe
- L’EeePC, plus qu’un produit, un nouveau segment de marché
- Spécial Cebit : un ultraportable taillé pour les pros
- Greenpeace ou la méthodologie incorrecte de l’écologiquement correct
- Au CeBIT, le « Green IT » reste un vœu pieux
Le CeBIT croqué par François Cointe :
Et sur les blogs de la rédaction :
- Le bug, ça arrive toujours lorsqu’il ne faut pas…
- Poupées russes pour téléphone mobile
- Le CeBIT, c’est aussi ça…
Et encore, la couverture des annonces grand public effectuée avec nos partenaires de PCWorld.fr :
